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BLOG: Cycle anglican de prière : l’église du Bangladesh

Posted on: January 14, 2020 12:48 PM
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L’Église du Bangladesh fait partie d’un petit nombre d’Églises unies en Asie. En plus d’être membre à part entière de la Communion anglicane, elle est également membre du Conseil œcuménique des Églises réformées. Ce dimanche 19 janvier, les Anglicans du monde entier prieront pour l’Église du Bangladesh dans le cadre du Cycle anglican de prière. Son modérateur, l’évêque de Kushtia, Samuel Sunil Mankhin, présente sa Province et nous donne des indications de prière.

Bien que notre histoire soit riche et nos œuvres évangéliques majeures, l’Église du Bangladesh (« EdB ») fait actuellement face à plusieurs difficultés, dont une vague de froid qui s’est abattue sur le pays, la menace d’une guerre entre les États-Unis et l’Iran, et, en interne, le manque de fonds pour payer le salaire mensuel de près de 100 prêtres et catéchistes.

Nous avons besoin de vos prières à notre Dieu tout-puissant. Pour être autonome, l’EdB est en train de formuler un projet de plan stratégique, avec le soutien financier de l’Anglican Communion Fund (« Fonds de la Communion anglicane », « ACF »), et de la United Society Partners in the Gospel (« Société unie des partenaires dans l’Évangile », « USPG ») au Royaume-Uni. Par la grâce de notre Seigneur Jésus, beaucoup d’églises partenaires et d’organisations accompagnent l’EdB dans sa volonté de faire face à ses difficultés.

Vague de froid : une vague de froid a déferlé sur plusieurs districts du Bangladesh, perturbant le cours de la vie et causant des souffrances aux populations. Les districts de Chuadanga, Dinajpur, Panchagarh, Rajshahi, Pabna, Naogaon, Nilphamari, Jessore et Kurigram ont été particulièrement touchés. Le 19 décembre, la température la plus basse a été enregistrée dans le district de Chuadanga, à 7,9 degrés Celsius.

En raison de cette soudaine vague de froid qui s’est installée avec l’arrivée de l’hiver, et du brouillard matinal épais qui l’accompagne, la communication par la route, les voies navigables et l’air est fortement perturbée. D’un point de vue mondial, les températures peuvent sembler ne pas être extrêmement froides, mais le Bangladesh est un pays tropical, dont la population n’est pas préparée au froid. La plupart des foyers ne sont d’ailleurs pas équipés de système de chauffage. La vie courante et les activités normales sont donc considérablement entravées.

Selon les prévisions météorologiques, un brouillard modéré à épais devrait continuer d’entraver la visibilité. L’Office météorologique a annoncé qu’une nouvelle vague de froid devrait s’abattre sur le pays à la mi-janvier. Le vent froid du nord cause de nombreuses difficultés, en particulier aux personnes modestes.

Au moins 9 500 personnes ont dû être prises en charge par les hôpitaux publics, dans 40 districts, pour des maladies liées au froid. Selon les experts, cette situation est le résultat du changement climatique. Le calendrier des vols intérieurs a été perturbé. La population a besoin de couvertures et de vêtements chauds. Les autorités ont d’ores et déjà distribué 28 700 couvertures aux personnes modestes touchées par le froid.

Menace de guerre : La communauté chrétienne au Bangladesh est minoritaire, ne représentant que 0,05 pour cent des 165 millions d’habitants du pays. Toutefois, nous jouissons d’une visibilité forte en raison de nos activités humanitaires, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation. La majorité des gens de la communauté musulmane savent où nous vivons. Or, lorsqu’ils entendent que des Musulmans sont tués par les Occidentaux, cela provoque en eux un désir de vengeance dont notre communauté et nos monuments sont les premières victimes.

S’instaure alors un climat délétère, dans lequel certains n’hésitent pas à nous maltraiter. La guerre représente donc, pour notre communauté au Bangladesh, un risque de pertes importantes, et nous le redoutons. Or, il semble qu’une situation dévastatrice soit en train de se mettre en place sur le long terme, et nous en appelons à la prière afin d’éviter à tout prix que la guerre n’éclate, pour quelque raison que ce soit.

Difficulté à verser le salaire du clergé : Pendant presque toute la dernière décennie, l’EdB a eu des difficultés à verser le salaire du clergé à temps plein. La Province n’a pas de fonds de dotation suffisants permettant de régler le salaire des près de 100 employés de l’Église, notamment des prêtres et des catéchistes.

À ce jour, notre Église n’a réussi à réunir que 10 pour cent des fonds nécessaires. Aussi, en collaboration avec les dirigeants d’Église, travaillons-nous à la recherche de solutions pour résoudre ces problèmes de durabilité majeurs. Cependant, bien que l’EdB soit une église royale, elle a rencontré de grandes difficultés à assurer ses ministères pour Son royaume. Comme le mentionne les Écritures, dans l’Évangile selon Saint Luc 10: 7 :

Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Les ouvriers ont besoin de leur salaire pour faire vivre leur famille.

Prions pour que notre peuple puisse faire face à ses difficultés :

Ô, Père céleste !

Toi qui es tout-puissant, qui nous as créés et veilles sur nous depuis que nous sommes sur Terre. Nous t’aimons, Seigneur, et savons que tu es juste et bon.

Nous te sommes reconnaissants de nous apporter ton soutien pour nous permettre de vivre alors que nous faisons face à l’une des pires situations climatiques. Puisses-tu entendre notre prière, afin de nous permettre de survivre dans ce pays et de témoigner de ton amour et de la paix qui émane de toi, y compris en période de guerre, auprès de ceux qui te connaissent mal. Puisses-tu bénir nos actions en ton nom afin de nous permettre d’aider ce monde qui fait face à d’immenses difficultés et de survivre en ton nom précieux.

Amen.